Renaud – Renaud chante Brassens

1995 – Ceci-cela (virgin), 8407702 (1 CD) – 23 titres – 62:07 min

1/ Je suis un voyou (Georges Brassens) – 2/ La marine (Paul Fort) – 3/ Le gorille (Georges Brassens) – 4/ La chasse aux papillons (Georges Brassens) – 5/ Comme hier (Georges Brassens) – 6/ Les amoureux des bancs publics (Georges Brassens) – 7/ Brave Margot (Georges Brassens) – 8/ Hécatombe (Georges Brassens) – 9/ La mauvaise herbe (Georges Brassens) – 10/ Le mauvais sujet repenti (Paul Fort) – 11/ La légende de la nonne (Victor Hugo) – 12/ Auprès de mon arbre (Georges Brassens) – 13/ Gatsibelza (l’homme à la carabine) (Victor Hugo) – 14/ Les croquants (Georges Brassens) – 15/ Philistins (Jean Richepin) – 16/ Le vieux Léon (Georges Brassens) – 17/ Le père noël et la petite fille (Georges Brassens) – 18/ La femme d’Hector (Georges Brassens) – 19/ Le bistrot (Georges Brassens) – 20/ L’orage (Georges Brassens) – 21/ Jeanne (Georges Brassens) – 22/ La complainte des filles de joie (Georges Brassens) – 23/ Les illusions perdues (Georges Brassens)

Pour fêter ses vingt ans de chansons, Renaud sort en 1995 un coffret un forme de distributeur de bonbons, regroupant l’intégralité de ses oeuvres. En bonus, on a droit à un album de chansons introuvables, au live du Zénith 1986, et à « Renaud chante Brassens ». Cet album, hommage à son maitre à penser, rend bien l’amour et l’admiration que Renaud a toujours eu envers Georges Brassens. Déjà la pochette annonce la couleur, avec une parodie de l’enseigne de « La voix de son maitre ». Au lieu du chien, c’est ici un chat (qui symbolise Renaud, amateur de chats) qui écoute le phonographe, lui aussi symbolisé par l’éternel pipe de Brassens.

Renaud a rencontré deux fois Brassens, une fois dans un ascenseur, une autre fois sur un plateau de télévision où Georges Brassens avait affirmé à Renaud qu’il aimait bien ses chansons ! Que pouvait demander de plus le jeune artiste, intimidé devant la vedette dont il rêvait de suivre les traces ?

L’album regroupe les chansons les plus connues de Brassens, chantées par Renaud. Comme tout album de reprise hommage à un artiste, c’est surtout l’interprétation qui compte. Elle est ici évidemment empreinte de respect envers le texte. Certes l’inévitable accent de Renaud renouvelle quelque peu les titres, mais ils restent malgré tout très proches des originaux. On se rend très vite compte que les messages de Renaud et de Brassens sont en fait très proches, se mettant toujours du coté des faibles et des opprimés.

Cet album est donc intéressant autant pour le fan de Renaud que pour celui de Brassens, puisque les deux mondes sont en effet assez proches. Un disque peut-être pas indispensable, mais sympathique.

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